- oseraie
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• 1549; osereid v. 1200; de osier♦ Endroit, terrain planté d'osiers.⇒OSERAIE, subst. fém.Terrain planté d'osiers. On avait découvert, vers cette pointe que le lac projetait au nord, une féconde oseraie, où poussaient en grand nombre des osiers-pourpres (VERNE, Île myst., 1874, p.200). Plus on va vers le midi, plus le contraste s'accuse entre le roc et la plaine. Celle-ci a les saules, les peupliers, les oseraies parmi les eaux vives (VIDAL DE LA BL., Tabl. géogr. Fr., 1908, p.273).— P. métaph. Il boit; il essuie l'oseraie de ses moustaches (GIONO, Colline, 1929, p.22).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1694 et 1718: -raye; dep. 1740: -raie. Étymol. et Hist. Fin du XIe s. osereid (RASCHI, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t.1, 756); ca 1215 ossor[o]ie (GERVAISE, Bestiaire, éd. P. Meyer, 462); 1290-1300 oseroie (Dit des rues de Paris, 75 ds T.-L.). Dér. de osier; suff. -aie. Fréq. abs. littér.:24.
oseraie [ozʀɛ] n. f.ÉTYM. 1549; osereie, 1280; osereid, n. m., fin XIe; de 1. osier.❖♦ Endroit, terrain planté d'osiers. || On établit les oseraies dans des plaines basses et inondées.0 On avait découvert, vers cette pointe que le lac projetait au nord, une féconde oseraie, où poussaient en grand nombre des osiers pourpres.J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 286.
Encyclopédie Universelle. 2012.